L’activité ciblait principalement les assureurs et toute personne intéressée par le produit proposé par Makeda. Le panel constitué à l’occasion était trié sur le volet, avec des noms comme ceux de : Vincent Ongono, directeur général adjoint de Sunu Assurances Cameroun, Edmond Christian Akoa Mballa, CEO du cabinet Akoa Mballa & Co et Omer Kamkuimo, vice-président de la Commission technique de l’Association des sociétés d’assurance du Cameroun (ASAC). « Il était question de dire qu’aujourd’hui, au niveau de l’assurance, il y a beaucoup d’actifs sous gestion qui ne sont pas bien optimisés. Et donc il faudrait faire une gestion d’actifs optimale et efficiente pour permettre que ces derniers augmentent le rendement de ce qui est déjà fait actuellement. Selon les tableaux qu’on a reçus en 2022, le minimum de rendement était de 2,6%. Aujourd’hui, le marché offre des rendements de plus de 5%. Alors pourquoi ne pas utiliser d’autres produits que nous proposons via le fonds commun de placement Horizon ou tout autre produit qu’on peut créer avec eux pour assurer justement ce rendement », soutient le DG de Makeda Asset Management, M. Sah Ntamack.
Aujourd’hui, Makeda gère des actifs sous gestion de plus d’un milliard de F contre 500 millions de F en 2023, avec un capital social de 300 millions de F. Le fonds commun de placement revendique une performance annualisée de 5,59% à date. « C’est dire qu’aujourd’hui, on a quand même des souscripteurs qui nous font confiance et qui nous confient leurs fonds. Le taux de souscription a augmenté par rapport au début d’année. Le fonds est un peu plus dynamique. Petit à petit, le capital-confiance des souscripteurs augmente », martèle à grands traits Serge Sah Ntamack.
En termes d’innovations, des mesures ont été prises par le top management pour capter davantage de parts de marché. C’est le cas par exemple de la possibilité de souscrire via WhatsApp. « Nous avons créé un Chatbot qui permet justement aux investisseurs de faire des souscriptions par WhatsApp. Ça s’appellera Sheba en référence à la reine de Saba sous d’autres cieux. Tout ce qu’on fait manuellement en termes de fiches de souscription et autres va maintenant se faire via WhatsApp. On s’est rendu compte qu’il y a plus de comptes WhatsApp que de comptes bancaires », explique M. Sah Ntamack.
L’enjeu pour Makeda est de se rapprocher un peu plus de sa cible en lui facilitant la possibilité de faire des souscriptions et des transactions. « On est allé plus loin en intégrant la partie numérique. Nous avons acquis des points marchands Orange Money et MTN Money. Même les paiements peuvent se faire à distance sans se déplacer pour aller à la banque faire des versements ou des virements », conclut le DG de Makeda AM.